Besoin de gratter un peu sur le nombre de pages de votre mémoire ? Vous venez d’épuiser votre stock d’idées et vous ne voyez plus quoi inventer pour avoir le nombre de pages demandé ? Quelques petites astuces existent pour rendre un mémoire avec le minimum de pages nécessaire 😉 !
Gratter des pages en retravaillant la forme du mémoire
Combler le nombre de pages qu’il manque avant de rendre son mémoire ? Tout un art ! Inconcevable de tout reprendre depuis le début pour gagner une demi-page. Vous, ce qu’il vous faut, c’est une technique efficace, simple et rapide (car il ne vous reste que quelques jours voire heures avant le rendu) :
Utilisez les retours à la ligne et alinéas: votre mémoire doit être construit avec un plan bien détaillé. Difficile de commencer à rédiger sans avoir préparé son plan, non ? Ensuite, rien de plus simple que d’insérer des espaces entre vos parties, à la fois pour simplifier la lecture et pour aérer le texte. Dès que vous changez d’idée ou d’argument, revenez à la ligne. Si vous changez de partie, revenez à la ligne et ajoutez un alinéa.
Grugez sur la mise en page : pour cela, renseignez-vous bien auprès de votre établissement. Certains exigent que les étudiants suivent certaines normes de mise en page bien précises : insérer telles annexes, justifier ou centrer le texte, et bien d’autres. Si, par exemple, vous alignez le texte à gauche, cela va tout de suite sauter aux yeux du correcteur.
Insérez des images : pour illustrer vos propos, rien de mieux que d’y ajouter des images. Tout cela sans oublier d’en citer les sources bien évidemment. Votre correcteur peut mieux visualiser et comprendre ce que vous expliquez. En revanche, certaines universités indiquent un nombre bien précis de « pages dactylographiées », vous n’aurez donc pas d’autre choix que d’écrire.
Repensez votre interlignage : ici aussi votre établissement peut vous soumettre un interligne bien précis à appliquer. En revanche, il reste parfois difficile de s’apercevoir de la différence entre un 1.2 et 1.5 pour l’interligne. À vous d’être assez malin et d’avoir un œil de lynx pour ne pas vous faire démasquer.
Revoir la taille de police : à quelque chose près, il est aussi utile d’augmenter légèrement la taille de la police pour gagner des pages. Évitez quand même de passer d’une police en taille 12 à une taille 16, ça serait trop flagrant. Toutefois, vous pouvez insister sur la taille de certains titres par exemple.
Augmenter l’espacement entre les mots : une technique peu connue mais assez extraordinaire, augmenter l’espace entre les mots. Très difficile à repérer, elle peut vous permettre de gagner quelques pages.
Utilisez les notes de bas de page : les notes de bas de pages simplifient la lecture. Elles permettent d’éviter au correcteur de revenir en fin de mémoire, au glossaire, pour ne lire que 3 ou 4 lignes, à chaque note. En plus, elles prennent de l’espace sur le bas de vos pages. Cela décale votre texte sur la page suivante à chaque fois, bon moyen pour augmenter votre nombre de pages.
Gagner de l’espace en usant de vos talents de baratineur
Rien de mieux que d’utiliser de bonnes vieilles expressions à rallonge pour augmenter votre nombre de pages plus rapidement. Attention quand même à respecter les consignes de votre université. Il faut trouver le bon dosage pour ne pas rédiger d’expressions trop assommantes. Cela risque de compliquer la lecture pour votre correcteur. Voici quelques éléments sur lesquels vous pouvez jouer pour gratter des pages pour votre mémoire :
Exprimez vous avec des expressions longues : pour cela, rien de plus simple, remplacez des mots « courts » comme « famille » par des expressions plus longues comme « vos parents, vos amis, collègues, connaissances », et le tour est joué. Attention à ne pas trop abuser de cette technique qui peut rapidement devenir barbante pour le correcteur.
Allez dans les détails, même pour des choses simples : si vous n’êtes pas inspiré par l’une de vos parties, faites ce que vous pouvez pour broder sans trop prendre de risques. Vous devez par exemple parler du rôle des enfants dans les décisions d’achats des parents ? Au lieu de dire « Les enfants influencent les achats des parents » dites plutôt « La force de persuasion qu’ont les enfants grâce à l’humour, aux colères et à leur côté tendre peut conduire à influencer leurs parents dans leurs achats, pour leur faire plaisir ».
Utilisez les périphrases : une périphrase consiste à « remplacer un mot par sa définition ou expression plus longue mais équivalente ». Vous pouvez très bien utiliser une expression connue au lieu de citer le nom d’une ville. Par exemple en remplaçant « Toulouse » par « La ville rose ». Attention, avant de citer une périphrase, ne choisissez pas une expression trop peu connue qui risquerait de complexifier la compréhension de votre texte comme citer « La Cité de Calvin » au lieu de « Genève ».
Faites des conclusions : rien de mieux que d’écrire quelques lignes en guise de conclusion pour terminer chaque paragraphe, puis chaque partie. Cela permet à la fois de rappeler pourquoi vous avancez cette réponse pour votre sujet tout en synthétisant ce que vous venez d’expliquer. Vous pouvez donc faire quelques lignes pour conclure vos sous-parties et grandes parties mais attention à ne pas trop en abuser au risque de vous répéter.
Faites des schémas : vous pouvez illustrer vos recherches en résumant le tout sous forme de schémas. Cela vous permettra d’y voir plus clair. Vous prouvez aussi à votre correcteur que vous avez bien cerné le sujet. Pour gagner un maximum de place, vous pouvez faire apparaître un grand schéma. Comptez une bonne moitié de page par exemple.
Tout est donc ici une question d’équilibre : utilisez ces astuces sans compromettre la qualité de votre texte ou déroger aux règles qui vous sont données.