Le plagiat est souvent la bête noire des étudiants qui réalisent un mémoire. Avant de vous en dire davantage, il est préférable de savoir de quoi nous parlons précisément. Selon l’article L122-4 du Code de la propriété intellectuelle, le plagiat est définit comme « toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle faite sans le consentement de l’auteur ou de ses ayants droit […] de même pour la traduction, l’adaptation ou la transformation, l’arrangement ou la reproduction par un art ou procédé quelconque. » Maintenant, vous avez une idée bien claire de ce à quoi correspond le « plagiat » 😉
Citez vos sources pour éviter le plagiat !
Dans un mémoire, le plagiat ne pardonne pas. Alors informez-vous bien avant de commencer la rédaction. Mieux vaut trop citer vos sources que d’omettre de le faire. Dites vous que dès que vous paraphrasez une personne ou que nous reprenez ses mots clés, vous devez la citer.
Pour éviter tout risque de plagiat, il suffit de suivre à la lettre certains principes clés :
Classez vos sources de mémoire : commencez par classer vos sources dans un tableau Excel par exemple. Renseignez le titre, le thème de la source, sa nature (livre, article, film…), toutes les informations que vous pensez être utiles.
Utilisez les citations : mieux vaut reprendre une phrase citée mot pour mot en indiquant la source et en mettant des guillemets que de paraphraser grossièrement. Si une expression est mal reformulée, elle sera difficilement compréhensible et vous risquez de tomber dans le plagiat !
Soignez la bibliographie : pensez à bien renseigner le numéro de la page à laquelle vous avez repris une idée dans une source. Vous pouvez ensuite renseigner le numéro de page en citant la source, en note de bas de page et aussi dans votre bibliographie.
Bannir le « copier-coller » : rien de pire que de faire du copier-coller dans votre mémoire. Les logiciels anti-plagiat détectent automatiquement le « copier-coller ». En plus, il reste très facilement détectable dès la première lecture par le correcteur.
Ne pas oublier les graphiques et illustrations : ils doivent aussi être renseignés avec leurs sources et titres. Vous pouvez les mentionner au fil de la rédaction pour simplifier la lecture. Pour cela, indiquez « Figure (numéro de la figure dans l’ordre chronologique) » puis renseignez le titre à la suite au dessus de l’illustration. Vous pouvez renseigner la source en dessous avec la date et le numéro de la page. Sinon, vous pouvez faire le choix de faire figurer l’ensemble de vos graphiques en fin de dossier dans la partie « Annexes » mais cela risque de compliquer la lecture pour votre correcteur.
Vous n’échapperez pas aux logiciels de détection anti-plagiat de votre université ou établissement supérieur. En effet, pour détecter le plagiat lors des corrections de mémoires, il existe des logiciels comme Compilatio et smallSEO Tools. Attention ! Certains logiciels anti-plagiat publient directement votre fichier. Vous risquez donc d’obtenir un taux de plagiat environnant les 100%, ce qui peut vous coûter très cher…Avant de télécharger votre fichier pdf sur lequel vous avez passé des mois à travailler, sur ce genre de site en ligne, assurez-vous :
d’utiliser un détecteur anti-plagiat payant : en effet, les détecteurs mis à disposition aux étudiants gratuitement présentent certains risques. Ils sont moins fiables aussi bien au niveau des résultats qu’au niveau de la sécurité des données. Le taux de plagiat annoncé risque d’être totalement faussé sur les sites mis à disposition gratuitement.
de ne prendre aucun risque : mieux vaut éviter de télécharger votre fichier de mémoire sur n’importe quel site. Mieux vaut attendre le jour-j de la correction par votre université. Vous êtes le mieux placé pour savoir si certains éléments ont été plagiés ou non 😉
d’avoir correctement paraphrasé vos sources : la seule mésaventure qui peut vous arriver serait d’avoir un taux de plagiat élevé car vous avez mal reformulé les idées. Pour cela, relisez-vous bien et utilisez des tournures de phrases complètement inversées. Ne vous contentez-pas de passer une phrase de la voix passive à la voix active ou inversement !
Les pièges faciles à éviter pour le plagiat dans un mémoire
Pour éviter le plagiat dans votre mémoire, certains pièges sont facilement évitables. Il vous suffit de bien vous informer avant de commencer la rédaction :
méfiez-vous de « l’auto plagiat » : si le mémoire que vous rédigez actuellement est le second de votre scolarité, vous avez probablement envie de reprendre vos écrits. Par de problème, cela vous fait gagner du temps et de l’énergie ! Par contre, attention, même si vous citez vos anciens « propres » travaux, vous allez devoir vous citer vous-même. Pour cela, citez vous comme une source normale. Indiquez : votre nom et date de réalisation de votre ancien projet d’études, et le tour est joué !
évitez les logiciels gratuits : on ne vous le répètera jamais assez mais faites le maximum pour ne pas avoir recours aux logiciels de détection de plagiat en ligne. Si le site sur lequel vous téléchargez votre fichier le publie, vous aurez un taux de plagiat de 100% ! Dommage d’en arriver à ce stade alors que vous avez passé des mois, semaines et nuits entières à rédiger votre mémoire non ?
respectez les normes de votre établissement : votre université ou établissement doit normalement vous indiquer les normes à suivre pour votre mémoire. Bien souvent, on vous renseigne : l’interligne à utiliser, la taille ainsi que le nom de la police à appliquer. Pour citer vos sources, les universités vous demandent principalement d’utiliser la norme APA ou Harvard.